Modifié

Fabienne Despot maintenue de justesse à la tête de l'UDC vaudoise

La présidente de l'UDC vaudoise, Fabienne Despot, qui a reconnu avoir enregistré des membres de son parti à leur insu, est maintenue de justesse à la tête de sa section en crise, le 13 août 2015 à Noville. [KEYSTONE - Jean-Christophe Bott]
Fabienne Despot, présidente de l'UDC vaudoise, lors de son arrivée à Noville. - [KEYSTONE - Jean-Christophe Bott]
Les délégués de l'UDC vaudoise ont décidé jeudi soir que Fabienne Despot resterait présidente de la section cantonale du parti, avec 72 voix sur 140. Elle reste aussi candidate aux élections fédérales.

Malgré l'affaire des enregistrements, le congrès extraordinaire de l'UDC Vaud, réuni à Noville, a ainsi décidé d'accorder sa confiance à  Fabienne Despot, qui reste présidente de la section.

Ses candidatures au Conseil national (85 voix en sa faveur) et au Conseil des Etats (81 voix) sont confirmées, à quatre jours du délai officiel de dépôt des listes.

Michaël Buffat ne se retrouve donc pas seul candidat UDC sur la liste pour le Conseil des Etats. Le député est toutefois impliqué dans une autre affaire révélée jeudi matin.

>> Lire : Plainte déposée contre un candidat de l'UDC Vaud au Conseil des Etats

Une erreur admise

Devant le congrès, Fabienne Despot a reconnu avoir commis une erreur en enregistrant des membres de son parti. "Je n'aurais jamais imaginé que cela puisse servir d'arme pour un chantage contre moi et l'UDC Vaud", a-t-elle expliqué.

>>Son interview dans Le Journal du matin de la RTS:

Fabienne Despot. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Fabienne Despot maintenue de justesse à la tête de l'UDC vaudoise / Le Journal du matin / 7 min. / le 14 août 2015

Elle a par ailleurs déclaré qu'elle était prête à quitter la présidence du parti cantonal, ce qu'elle avait toujours exclu jusqu'ici.

Ambiance tendue

Dans une ambiance tendue, où des propos virulents ont été tenus, le député Pierre-Yves Rapaz a appelé à mettre fin à cette "gabegie". "Elle a fait ce qui lui a paru le meilleur", a lancé pour sa part, Alice Glauser, députée et ancienne conseillère nationale.

André Bugnon, conseiller national, a estimé que Fabienne Despot devait quitter la présidence dans l'intérêt du parti.

Les fils Twitter des journalistes de la RTS sur place:

ats/fisf

Publié Modifié