Le canton de Vaud va limiter les équipements médicaux lourds
"Le sujet est important, mais la proposition est modeste", a expliqué Pierre-Yves Maillard. "C'est un instrument de plus, pas la panacée", a-t-il ajouté.
Le décret voté mardi permettra d'empêcher l'acquisition d'équipements qui ne correspondent pas à des besoins avérés. Une commission cantonale d'évaluation, réunissant tous les partenaires, sera chargée de préaviser la mise en service de tout nouvel équipement.
Quelques concessions
Le conseiller d'Etat socialiste a dû faire quelques concessions: ces dispositions ne sont pas incluses dans une loi pérenne, mais dans un décret, valable cinq ans et les équipements déjà installés pourront être renouvelés.
La démarche est "délicate, mais elle a du sens", a relevé Catherine Labouchère (PLR), présidente de la Fédération des hôpitaux vaudois (FHV).
Quelques voix critiques se sont élevées: le PLR Frédéric Borloz a dit douter que la mesure fasse baisser les primes maladie. "Ne nous leurrons pas, les cliniques privées sont visées", a-t-il lancé.
ats/fisf
Liste précise d'équipements coûteux
Les équipements visés figurent sur une liste précise, et comprennent notamment les IRM, les CT-scan (scanners à rayons x), l'angiographie digitalisée, les appareils de radiothérapie de plus d'un million de francs et les blocs opératoires de plus de deux millions.