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Lausanne fait des propositions pour accueillir les migrants

Un ancienne halle Heineken, destinée à devenir le dépôt du futur tram lausannois est occupée depuis mardi par des requérants d'asile. [Laurent Gillieron]
Un ancienne halle Heineken, destinée à devenir le dépôt du futur tram lausannois est occupée depuis mardi par des requérants d'asile. - [Laurent Gillieron]
La Ville a mis une auberge provisoirement à la disposition de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM). L'évacuation de la halle occupée par 50 personnes à Renens a par ailleurs été demandée.

"Nous avons discuté de plusieurs objets avec l'EVAM", a expliqué mercredi le municipal Oscar Tosato. L'un est rapidement sorti du lot: l'auberge du Chalet-à-Gobet. Une vingtaine de personnes, des femmes et des hommes seuls, devraient y loger dès vendredi. Entre 50 et 70 les rejoindront d'ici la fin de la semaine prochaine.

Toutes les structures de l'EVAM sont pleines, voire suroccupées. Douze abris PC ont ouvert leurs portes dans le canton. "Il y a urgence", s'alarme l'EVAM.

Lausanne prévoit désormais la mise à disposition provisoire, pour trois mois au moins, de locaux inoccupés en l'état, dans l'attente d'un financement ou d'un permis de construire par exemple. L'abri de protection civile de la Vallée de la Jeunesse sera aussi ouvert de manière anticipée, le 1er octobre.

Evacuation demandée à Renens

Les transports publics lausannois ont saisi la justice pour obtenir l'évacuation de l'ancien dépôt Heineken de Renens. Ce bâtiment est occupé depuis mardi par environ cinquante requérants d'asile sommés de quitter l'ancienne école des hauts de Lausanne qu'ils occupaient précédemment.

Le Conseil d'Etat vaudois a annoncé qu'il déplore cette occupation sans autorisation et soutient la démarche juridique des tl, tout en se disant "ouvert au dialogue".

ats/fisf

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Vers une construction de logements modulaires

Lausanne a entamé des discussions sur la mise à disposition d'un terrain où l'EVAM pourrait construire des logements modulaires pour les familles. "Ce serait une construction rapide, pour quelque 250 personnes, qui pourrait durer trois, cinq ou sept ans peut-être et serait ensuite déplacée sur un autre terrain", imagine le municipal Oscar Tosato.

Reste à savoir si l'EVAM peut obtenir de la Confédération et du canton des dérogations - en matière de mise à l'enquête par exemple - pour la réalisation de ces infrastructures.