Les deux formations d'extrême gauche affirment que ces cadeaux fiscaux ne profiteront qu'aux multinationales et menaceront le service public. De plus, elles estiment que 500 millions de pertes fiscales sont programmées pour le canton.
Le Conseil d'Etat vaudois joue "les apprentis sorciers lorsqu'il impose une application anticipée de la réforme", a expliqué jeudi le député Jean-Michel Dolivo.
Politique d'austérité "inévitable"
Il est prévu de faire passer l'imposition des entreprises de 23% en 2012 à 13,79% en 2019. "Alors même qu'on ne connaît pas l'ampleur des cadeaux fiscaux du projet fédéral", a expliqué le député.
Ces pertes de recettes fiscales vont mettre en cause la qualité du service public, voire le service public lui-même, a-t-il ajouté. "Une politique d'austérité est inévitable et elle va avoir des conséquences importantes pour les habitants", selon Jean-Michel Dolivo.
ats/rens