"Nous serons des yeux dans la nuit, aussi pour porter assistance", a expliqué mardi Vincent Léchaire, responsable des correspondants de nuit.
Ni policiers, ni assistants sociaux, ni éducateurs de rue, les correspondants sont "le chaînon manquant" pour apaiser les nuits lausannoises, assure le municipal Grégoire Junod. Le modèle s'inspire de ce qui se fait à Zurich ou à Vernier.
"Forte coordination"
De 18h à 2h du matin, les jeudis, vendredis, et samedis, ils fonctionneront le plus souvent en duo dans un périmètre extérieur. Ils travailleront "en très forte coordination opérationnelle" avec tous les services de la ville impliqués: de la police au sanitaire en passant par les parcs et domaines pour les déchets sauvages.
Il faut marquer "la présence de l'autorité dans la vie nocturne", a affirmé le municipal. Les correspondants, employés à 60%, auront un uniforme propre. Ils n'auront pas de compétences de police et ne seront pas assermentés. Ils s'occuperont de "l'infra-pénal".
ats/fisf