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Ultimatum aux réfugiés qui occupent l'Eglise Saint-Laurent à Lausanne

L'occupation interfère de plus en plus avec les activités ecclésiales, selon le Conseil synodal. [Laurent Gillieron]
L'occupation interfère de plus en plus avec les activités ecclésiales, selon le Conseil synodal. - [Laurent Gillieron]
Le Conseil synodal de l'Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV) lance un ultimatum au Collectif R pour que la salle paroissiale de l'église Saint-Laurent à Lausanne, occupée par des migrants, soit libérée.

Le Conseil synodal estime que l'occupation n'est plus tolérable. Il demande que les locaux soient libérés et remis en état d'ici samedi à 8h00, faute de quoi une plainte sera déposée, indique-t-il. Le Conseil et les pasteurs ont été informés.

Des places d'accueil officielles assurées

Cette décision a été prise après s'être assuré auprès du Service de la population que les demandes de nationalisation de la procédure d'asile des cinq réfugiés qui occupent le local ont été soumises au Secrétariat d'Etat aux migrations. Il a également vérifié que chaque réfugié dispose d'une place d'accueil à l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM).

L'autorité exécutive de l'EERV constate que la protection de dernier recours des réfugiés ne semble pas nécessaire, dès lors que ceux-ci sortent régulièrement de la salle paroissiale. Soutenus par le Collectif R, au moins cinq Erythréens menacés de renvois vers l'Italie ont trouvé refuge à Saint-Laurent depuis début mars.

>>> Ecoutez les explications de Xavier Paillard, président du Conseil synodal de l'Eglise évangélique réformée vaudoise, dans le Journal du matin:

Xavier Paillard, président du conseil synodal de l'Eglise évangélique réformée vaudoise. [Twitter]Twitter
Ultimatum aux réfugiés qui occupent l'Eglise Saint-Laurent à Lausanne / Le Journal du matin / 7 min. / le 28 octobre 2015

ats/fisf

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