Le texte, sur le point d'être mis en consultation, devrait entrer en application en janvier 2017 alors que pour 100 enfants, seuls 13 bénéficient actuellement d’une prise en charge parascolaire dans le canton de Vaud.
Les communes sont appelées à faire des efforts. Elles devront organiser au minimum un accueil à midi, avec un repas, pour tous les enfants de 4 à 15 ans. Pour les élèves de l’école primaire, une prise en charge devra aussi être prévue après les cours et le mercredi après-midi.
Les plus petits bénéficieront en plus d’un accueil le matin avant le début des cours et lors des demi-journées sans école.
Communes et parents à la caisse
Les parents et les communes couvriront 80% des dépenses. Les communes sont invitées à rejoindre un réseau d’accueil de jour, qui bénéficieront de subventions de la Fondation d’accueil de jour des enfants. Cette fondation cantonale est financée par l’Etat et les employeurs.
De plus, dans le cadre de la troisième réforme de l’imposition des entreprises, l’Etat devrait accroître ses contributions. D’ici 2022, il devrait doubler sa participation pour atteindre près de 67 millions de francs, soit 10% des coûts totaux.
Michaël Peuker/lgr
Spécificités régionales oubliées
En 2009, 70% des Vaudois ont plébiscité une modification constitutionnelle pour accroître le nombre de places d’accueil. Mais certaines collectivités regrettent aujourd'hui la faible participation de l'Etat. Pour l’association des communes vaudoises, notamment, les communes sont livrées à elles-mêmes.
Autre critique, le projet mis en consultation ne tiendrait pas compte des spécificités régionales: villes et villages sont logés à la même enseigne, malgré des réalités économiques et sociales différentes. Le projet sera soumis au Grand Conseil le printemps prochain.