Les bénéfices avaient été séquestrés jusqu'au 31 décembre 2014, date de l'espérance de vie théorique de sa mère, pour le meurtre de laquelle il a été condamné en 2010.
Son avocate a plaidé "l'impossibilité" d'une telle procédure lancée après le procès pénal. Selon elle, les parties civiles aimeraient "corriger après coup une omission" avec une confiscation jugée "abusive".
Héritage
Les parties civiles se sont ralliées aux conclusions du Ministère public. Pour le procureur Yves Nicolet, il faut confisquer l'entier de ces avoirs et les allouer aux hoiries de la mère et de la soeur de François Légeret.
L'avocat du frère de l'accusé a précisé que son client venait d'être reconnu "héritier réservataire" par la justice. En effet, sa mère l'avait déshérité car il voulait la mettre sous tutelle.
Le jugement sera envoyé aux parties à une date non précisée.
ats/jvia
Rappel des faits
François Légeret avait été condamné à vie en 2010 pour le meurtre fin 2005 à Vevey de sa mère, d'une amie de celle-ci, et pour l'assassinat de sa soeur, dont le corps n'a jamais été retrouvé.
L'affaire avait été portée jusqu'à la Cour européenne de Strasbourg, où elle a été jugée irrecevable.