Le parc des stations d'épuration (STEP) vaudoises doit être renouvelé et adapté aux micropolluants. C'est dans cette optique que le Grand Conseil a approuvé mardi un premier crédit de 80 millions de francs sur un financement de 1,2 milliard.
Avec ses STEP, le canton de Vaud a joué un rôle de "pionnier" dans les années 1950, a souligné la conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro. Aujourd'hui, les 163 installations du canton ont vieilli et ne répondent plus aux normes ainsi qu'aux dernières possibilités de détection des polluants.
Une charges pour les communes
Martine Meldem, députée Vert'libéral, a vivement réagi à cette décision du Grand Conseil. Selon elle, les communes n'ont "pas de machines pour faire des sous" et "l'apport du canton sera trop faible".
Le financement global de 1,2 milliard sera assumé à hauteur de 10 à 15% par la Confédération, alors que le Canton investira au total 200 millions de francs. Au total, la charge pour les communes sera de 50% sur une période de 20 à 25 ans.
ats/sey
Un impact sur la chaîne alimentaire
Chiffré à 1,2 milliard de dollar, ce projet impactera également les aliments consommés dans le canton.
Des micropolluants, comme par exemple, des hormones ou des médicaments, se retrouvent dans la chaîne alimentaire et entraînent parfois un changement de sexe de certains poissons, a illustré Jacqueline de Quattro, conseillère d'Etat vaudoise.