Pourquoi Vallorbe (VD) ne veut pas d'un centre de départ pour requérants d'asile

"Depuis plus que 15 ans, les responsables politiques qui se sont succédé dans la commune pour trouver des conditions cadres favorables aux requérants et à la population. On a fait en sorte pour que ça aille au mieux, en cherchant les solutions les plus humaines possibles pour tous les partis", explique Stéphane Costantini.

De là à transformer la structure existante en un centre de départ, le pas ne sera pas franchi: "Il ne faut pas être naïf. L'attitude de personnes en phase d'enregistrement n'est pas la même que celle d'individus déboutés. Nous savons gérer ce premier cas de figure: on ne change pas quelque chose qui fonctionne bien."

3500 habitants

Le syndic estime aussi que sa commune, avec ses 3500 habitants, a fourni sa part dans le dossier de l'asile.

Les autres communes vaudoises se montrent agacées? "Qu'elles fassent leur dû: elles n'étaient pas volontaires au moment d'accueillir le premier centre d'enregistrement", estime-t-il.

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kkub