Londres ou encore Baden, en Argovie, ont déjà recours aux voies de bus et de taxi pour les utilisateurs de scooters, motos et autre deux-roues motorisés: "L'avantage (de cette proposition) est la fluidité du trafic et la capacité à pouvoir répartir le trafic sur l'espace routier en ville, de sorte que celui-ci s'écoule mieux et qu'il soit plus agréable à vivre avec moins de bouchons", a indiqué mardi le président du PDC vaudois Axel Marion, au micro de la RTS.
Une proposition critiquée
La proposition du PDC vaudois est toutefois loin de faire l'unanimité au sein du monde politique et auprès des différents usagers de la route. Vincent Rossi, conseiller communal Vert lausannois, craint par exemple pour la sécurité des cyclistes: "L'important pour le vélo est de se sentir à distance du trafic rapide. Si on permet aux deux-roues motorisées de le frôler, on perd ce bénéfice", explique-t-il.
Axel Marion dit comprendre ces inquiétudes et prône la sensibilisation: "Cela demande effectivement un accompagnement, mais si Londres y est parvenu, Lausanne en est également capable".
A noter que, outre Baden et le canton de Vaud, Genève envisage d'instaurer cette mesure et s'apprête à effectuer des premiers tests d'ici l'été prochain.
Michael Peuker/hend