"J'ai bénéficié il y a quelques années d'interventions médicales qui me permettent de reprendre un travail à 80%, je me sens plein d'énergie, pour une charge parfaitement compatible avec mon état de santé", a déclaré l'ancien conseiller d'Etat vaudois au micro de la RTS lundi.
"La charge de conseiller d'Etat n'a rien à voir avec les fonctions de conseiller municipal d'une ville de taille moyenne", a précisé celui qui, en 2004, avait été contraint de quitter le gouvernement vaudois pour des raisons de santé.
En tant qu'indépendant
Pierre Chiffelle avait déjà annoncé ses intentions dimanche sur Facebook, dans un message où il s'est dit prêt à "mettre la clarté et la franchise de ses idées ainsi que son expérience à disposition".
Atterré par les résultats de la gauche à la Municipalité, j'hésite sérieusement à présenter ma candidature au second...
Posté par Pierre Chiffelle sur dimanche 28 février 2016
Le socialiste a d'ores et déjà annoncé qu'il se présenterait en tant qu'indépendant, en invitant les électeurs à joindre à son nom les candidats de gauche.
D'abord conseiller communal veveysan dès 1988, puis élu entre 1992 et 1995 au Grand Conseil vaudois et dès 2002 au Conseil d'Etat, Pierre Chiffelle avait rejoint en parallèle l'exécutif de sa commune dès 1994.
La rente en question
En tant qu'ex-conseiller d'Etat, le socialiste a droit à une indemnité à vie, d'environ 10'000 francs.
"Je vais continuer à faire de ma rente ce que j'en ai toujours fait, c'est-à-dire présenter ma comptabilité, rendre les montants qui dépassent le salaire d'un conseiller d'Etat", a-t-il expliqué. "Certains vont considérer que c'est un obstacle insurmontable, je comprends cela."
Pierre Chiffelle est actuellement aussi conseiller juridique de la fondation Franz Weber.
kkub