La réforme oblige les communes à mettre en oeuvre un socle minimal de prestations avant et après l'école pour les 4 à 15 ans, a rappelé la conseillère d'Etat Nuria Gorrite jeudi devant la presse à Lausanne.
Après consultation des communes et des milieux concernés l'automne dernier, quelques modifications ont été apportées au projet de loi. Par rapport à l'avant-projet, le gouvernement a renforcé sa participation financière.
Hausse progressive des contributions
Aujourd'hui, le taux de couverture de l'accueil parascolaire se monte à 12,7% avec de fortes disparités entre communes et régions. Pour aider les communes à le développer, le Conseil d'Etat propose de renforcer son soutien à la Fondation pour l'accueil de jour des enfants (FAJE).
En plus des 30 millions supplémentaires prévus dans le cadre de la réforme de l'imposition des entreprises (RIE III), le canton s'engage à verser 17% de la masse salariale du personnel éducatif à partir de 2018, puis 25% en 2022, a indiqué la conseillère d'Etat.
ats/dk