![Claude-Alain Voiblet au milieu des votants lors de l'assemblée de l'UDC Vaud. [RTS - Michaël Peuker]](https://img.rts.ch/articles/2016/image/m5459u-26032985.image?w=1280&h=720 "Claude-Alain Voiblet au milieu des votants lors de l'assemblée de l'UDC Vaud. [RTS - Michaël Peuker]")
Claude-Alain Voiblet exclu de l'UDC Vaud par les délégués du parti
L'UDC Vaud a décidé jeudi soir de suivre sa direction et d'exclure de ses rangs Claude-Alain Voiblet et Pierre Oberson. Les deux hommes sont liés à une sombre affaire d'affiches électorales.
Réunis en congrès jeudi soir à Savigny, quelque 150 délégués de l'UDC vaudoise ont voté sur le sort de Claude-Alain Voiblet, député, conseiller communal lausannois et jusqu'à fin avril vice-président de l'UDC Suisse.
Par 91 voix contre 57 et 3 abstentions, ils ont décidé de confirmer son exclusion de la section cantonale. Idem pour Pierre Oberson, président sur le départ de l'UDC du district de Lausanne, par 101 voix contre 49 voix et 1 abstention.
Sortie nocturne
L’affaire occupe le parti depuis plusieurs mois, mais c’est en mars dernier que le couperet était tombé.
Les cadres de l’UDC Vaud avaient alors décidé de mettre un terme à leur collaboration avec Claude-Alain Voiblet, accusé d'avoir collé ses affiches de nuit sur celles d'autres collègues de parti, candidats aux fédérales.
Ils lui reprochaient également de ne pas assumer clairement ses responsabilités. La même sentence était prononcée à l’égard de Pierre Oberson impliqué dans à cette affaire.
ats/fb
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Des excuses
Devant l’assemblée, Claude-Alain Voiblet l'a reconnu et s'en est excusé: il a fait "un choix politique qui n'était pas le bon" en n'admettant pas tout de suite sa participation à une opération d'affichage sauvage.
Après avoir rappelé son engagement de 32 ans au sein de l'UDC, il a aussi voulu s'excuser auprès de ses enfants pour toutes ces soirées prises par la politique.
Grangier convainc
C'est Philipp Stauber, conseiller communal lausannois, qui a surtout pris la défense des deux hommes.
Pour lui, les personnes accusées ne se sont pas mises en porte-à-faux avec le parti suisse et son programme. Ils pointent du doigt les "méthodes détestables et contraires à toute forme de courtoisie" de l’UDC Vaud.
Et de s’interroger : "Qui n’a pas posé des affiches à des endroits indélicats pendant une campagne ?".
Mais la démonstration du secrétaire général Kevin Grangier a visiblement convaincu la majorité des délégués.
Il y a eu, selon lui, des actes contre les affiches du parti, des mensonges répétés et une rupture du lien de confiance.