La capitale vaudoise "est poussée par l'ensemble du dynamisme de l'Arc lémanique, avec une particularité: Lausanne est une ville très ouverte, moins sclérosée que ne peut l'être Genève dans les débats politiques ou dans les développements de projets", a affirmé le socialiste élu syndic tacitement - puisque seul candidat - à la fin du mois de mars et qui entrera officiellement en fonction le 1er juillet.
Grégoire Junod a mis en avant l'identité urbaine récente de Lausanne, "moins marquée que Genève par une bourgeoisie qui tient la ville", affirmant toutefois qu'il ne fallait pas tomber dans la caricature: "Genève vient de subir un échec avec l'extension du Musée d'art et d'histoire. Il faut se rappeler que nous avons également subi un échec dans le canton de Vaud il y a quelques années" avec le Musée cantonal des beaux-arts.
La Riponne, "un échec urbanistique"
Alors qu'un postulat socialiste en faveur du réaménagement de la Riponne doit être discuté mardi soir, le nouveau syndic voit en cette place du centre-ville un vrai enjeu de réfection. "La Riponne est une des places emblématiques de ce qu'on appelle un échec urbanistique", indique-t-il.
Et Grégoire Junod d'affirmer sa volonté d'amorcer "une réflexion participative, en intégrant la population" sur la rénovation de la place, tout en se disant conscient que le projet ne se concrétiserait pas durant cette législature.
kg
Scepticisme pour les Jeux Olympiques de 2026
Alors que la rumeur enfle autour d'une candidature lausannoise pour les Jeux Olympiques de 2026, Grégoire Junod a indiqué que les autorités municipales n'avaient pas été officiellement sollicitées, même si des discussions informelles avaient eu lieu.
Le syndic recevra la semaine prochaine des acteurs économiques porteurs d'un projet autour de Lausanne, "dont les contours ne sont pas encore très clairs".
"A ce stade, j'ai quand même l'impression qu'on a d'autres priorités que d'investir deux milliards dans un projet de ce type-là. Cela doublerait la dette lausannoise", a tempéré le socialiste.