Alors que la première volée entame ses examens de fin de scolarité, la nouvelle loi vaudoise sur l’enseignement obligatoire (LEO) dévoile ainsi ses premiers effets. Cette passerelle permet aux élèves de la nouvelle voie générale de rejoindre ensuite le gymnase en vue d’y obtenir un diplôme.
43 nouvelles classes
"Nous sommes actuellement à 886 élèves inscrits en raccordement 1. C’est deux fois plus que d’habitude à la même période. Nous allons donc devoir ouvrir exactement 43 classes, c’est-à-dire une vingtaine de plus qui seront réparties dans 14 lieux," explique Alain Bouquet, directeur général de l’enseignement obligatoire.
Ce nouvel attrait pour un prolongement des études s’explique en partie par la nouvelle perméabilité offerte par la LEO. Principale révolution de cette réforme introduite en 2013, le passage de 3 à 2 voies d’études durant les trois dernières années de la scolarité obligatoire. Et l’introduction de possibilités multiples de changer de niveau au fil des progrès des élèves.
Carole Pantet/gax
Le problème de la maîtrise de classe
La maîtrise de classe est unanimement pointée du doigt comme le point noir de la réforme LEO. Séparés en deux niveaux pour les cours de français, maths et allemand, les élèves ne voient leur maître de classe que quelques heures par semaine. Trop peu pour permettre un bon suivi, notamment des élèves les plus en difficulté.
Le directeur vaudois de l’enseignement est conscient du problème: "On réfléchit à d’autres modèles de maîtrise de classe, peut-être comme cela se fait dans d’autres cantons à un système de maîtrise de classe par référent qui s’occuperait d’un petit groupe d’élève."