Dans son communiqué, le comité "Non à la pénurie de logements planifiée par la loi" se félicite mardi du succès de son action. La remise officielle des signatures aux services de l'Etat est prévue le 2 août. Douze mille paraphes valables sont nécessaires.
La loi sur la préservation et la promotion du parc locatif (LPPPL), que le Grand Conseil a approuvée après moult péripéties, compliquera la construction et la rénovation d'immeubles, martèle le comité. Il revient sur un des points les plus contestés du compromis: le droit de préemption.
"Usine à gaz"
Plus de 7000 actes de vente ont été dénombrés en 2015, selon le Registre foncier. "Une bonne partie de ces actes - plusieurs milliers - aurait été frappée par la procédure du droit de préemption", affirme le comité qui critique cette "nouvelle usine à gaz".
Grâce à l'aboutissement du référendum et à la future votation, les éléments factuels essentiels de la nouvelle loi pourront être discutés, se réjouit le comité.
ats/dk
Un processus "long et laborieux"
Début mai, le Grand Conseil vaudois a accepté la nouvelle LPPPL par 69 voix contre 57 et 7 abstentions à l'issue d'un processus "long et laborieux", selon la conseillère d'Etat Béatrice Métraux.
La gauche s'était félicitée de "la percée tant attendue" pour répondre à la crise. Des logements d'utilité publique pourront être construits grâce à ce projet équilibré, relevaient par exemple les socialistes.