Le canton de Vaud doit faire face à deux types de migrants. "Ceux qui proviennent d'Europe, de pays où la situation est plutôt tranquille et ceux qui viennent de pays en guerre", a résumé mardi à Lausanne, Anne-Catherine Lyon, conseillère d'Etat en charge de la formation, la jeunesse et la culture.
Au niveau postobligatoire, il n'est plus possible, selon elle, de traiter ces deux catégories de jeunes de la même manière. Et de notamment rappeler la situation délicate des mineurs non accompagnés: "On doit leur donner beaucoup plus d'attention, ce sont les plus fragiles".
200 places supplémentaires
Autrefois appelé l'OPTI, l'Ecole de la transition voit ainsi son secteur dédié à l'accueil doté de 200 places supplémentaires pour atteindre 428 jeunes.
Le syndicat ssp-enseignement salue la refonte du dispositif d'accueil des migrants "avec enthousiasme". Il y voit un moyen de mieux coordonner la scolarisation postobligatoire et d'ouvrir les possibilités de formation aux jeunes migrants.
Plus largement, 91'134 élèves vaudois en âge de scolarité obligatoire feront leur rentrée lundi prochain. Ils seront 12'656 gymnasiens à retourner sur les bancs de l'école et plus de 22'000 apprentis. Au total, l'augmentation des effectifs est de 1,8%.
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ats/vtom
Débuts mitigés pour la maturité italien-français
Introduite il y a deux ans, la maturité gymnasiale bilingue anglais-français rencontre un franc succès. En revanche, son équivalent avec l'italien n'a pas encore trouvé son public. Seuls trois élèves partiront cette année au Tessin.
Genève mise sur la stratégie d'une intégration rapide
Dans le canton de Genève, on mise sur une intégration rapide des réfugiés dans les classes ordinaires. Une stratégie qui permet une meilleure intégration, estime Christina Kitsos, chargée des affaires migratoires au Département genevois de l’instruction publique.
Son interview dans l'émission Forum de La Première: