Interrogée dans le cadre de la possible succession d’Anne-Catherine Lyon au Conseil d’Etat vaudois, Géraldine Savary "imagine" que son rôle de locomotive électorale du parti pèsera dans la décision finale, le cas échéant.
Alors qu'Anne-Catherine Lyon devra demander une dérogation de son parti pour se représenter après trois mandats consécutifs, Géraldine Savary explique son désir d’entrer "un jour" au gouvernement cantonal. "Je pense qu’on ne peut pas imaginer, quand on fait de la politique, se lancer dans un engagement législatif et renoncer à l’exécutif."
"L'envie je l'ai", dit-elle, précisant qu’elle se sent actuellement "extrêmement bien" au Conseil des Etats.
"Ce serait un engagement pionnier"
"En même temps, j’ai un époux qui est syndic de Lausanne". L’assumerait-elle ? "Je ne crois pas que ce type de situation s’est déjà présenté. On a toujours géré nos carrières de manière autonome depuis 20 ans. Ce serait un engagement pionnier", estime Géraldine Savary.
dr/pym