Modifié

Leuba, Broulis et De Quattro candidats aux prochaines cantonales vaudoises

Pascal Broulis, Jacqueline de Quattro et Philippe Leuba viseront une réélection l'an prochain. [Jean-Christophe Bott]
Pascal Broulis, Jacqueline de Quattro et Philippe Leuba viseront une réélection l'an prochain. - [Jean-Christophe Bott]
Les trois libéraux-radicaux qui siègent au Conseil d'Etat vaudois brigueront un nouveau mandat lors des élections cantonales de 2017. Philippe Leuba, Pascal Broulis et Jacqueline De Quattro ont formalisé leur candidature lundi.

Les trois ministres vaudois ont annoncé leur candidature lors de la rentrée du PLR vaudois lundi à Chardonne. Si celles de Jacqueline De Quattro et Pascal Broulis étaient assurées, celle de Philippe Leuba lève le suspense qui régnait jusqu'ici en terres vaudoises.

Leur bilan à chacun est "excellent", a affirmé Frédéric Borloz, président du PLR Vaud, lors de la réunion. Au Parlement, le PLR espère dépasser les 50 députés.

Majorité actuellement à gauche

Le Conseil d'Etat est actuellement ancré à gauche avec les socialistes Pierre-Yves Maillard, Anne-Catherine Lyon et Nuria Gorrite, ainsi que la Verte Béatrice Métraux pour accompagner les trois PLR. Mais la droite espère renverser cette majorité.

Anne-Catherine Lyon a annoncé sa volonté de rempiler et les candidatures de Maillard et Gorrite semblent aller de soi. Côté vert, Béatrice Métraux annoncera sa décision prochainement, mais "rien ne dit qu'elle ne sera pas candidate", dit-on dans son camp.

ats/boi

Publié Modifié

Alliance électorale ou un ticket à 4 PLR?

L’ambition avouée du PLR est de reconquérir une majorité de droite au Conseil d’Etat en 2017. Un objectif que le parti espère mener à bien avec une large alliance englobant les partis du centre et l’UDC. Mais à 6 mois des élections, cette alliance peine à se dessiner.

Entre ces deux blocs, le PLR n’interfère pas. "Chacun des partis partenaires doit faire son analyse", précise à la RTS Frédéric Borloz, président du PLR Vaud. "Nous ne voulons pas imposer une idée. Nous disons simplement que pour reconquérir une majorité, nous aimerions proposer un siège à un ou deux de nos partenaires ."

Problème, à ce stade les discussions s’annoncent difficiles. Au centre, la Vert’libérale Isabelle Chevalley s’est dite intéressée à figurer sur un ticket de centre-droite, mais son parti hésite à s’allier avec l’UDC, en raison de positions jugées inconciliables. Les autres partis du centre ont les mêmes réserves. Quant à l’UDC, qui avait historiquement un conseiller d’Etat jusqu’au décès de Jean-Claude Mermoud en 2011, elle sort à peine d’une série de crises interne. Et pour l’heure, aucun candidat ne semble faire l’unanimité.

Si les stratégies d’alliance devaient échouer, le PLR n’exclut pas de lancer 4 candidats. "C’est un scénario qui existe, admet Frédéric Borloz. Il est défendu par une partie de notre parti, qui souhaiterait offrir un choix. A titre personnel, je privilégie aujourd’hui encore l’ouverture vers des partenaires. Mais le moment venu, ce sera au congrès PLR de décider."