Cet avant-projet de loi introduit aussi des entretiens socio-éducatifs obligatoires, indique l'exécutif. Les entretiens s'adresseraient aux agresseurs expulsés du domicile et ce, afin de limiter la récidive.
Autre mesure de poids: le juge peut astreindre l'auteur de violence qui a été expulsé à porter un bracelet électronique. Une nouvelle direction interservice et un observatoire des violences domestiques coordonneront ce dispositif.
Résultat d'un groupe de travail
Le texte, mis en consultation publique depuis jeudi par le Département du territoire et de l'environnement de Jacqueline de Quattro, est le fruit d'un groupe de travail comprenant des représentants de plusieurs départements et milieux.
Il a été piloté par le Bureau de l'égalité entre les hommes et les femmes et est en consultation jusqu'au 30 septembre 2016.
ats/tmun
Davantage de cas de violences que la moyenne nationale
L'an dernier, le canton de Vaud a recensé davantage de cas de violence domestique que la moyenne nationale: 3,7 infractions pour 1000 habitants contre 2,07. Autre chiffre inquiétant: cinq homicides sur les sept commis sur sol vaudois relevaient de la violence domestique.
Difficile d'arrêter un chiffre précis du nombre d'auteurs vu le secret qui entoure souvent ces situations. Néanmoins, dans le canton de Vaud, il est estimé à 3200. Un cinquième des agresseurs interpellés repassent par ailleurs à l'action.