Nissan - partenaire de Renault - parle de délocalisation sans suppression d'emplois. Le constructeur japonais a présenté lundi après-midi un plan qui concerne notamment les départements des ventes, du marketing et du contrôle.
Les postes seront ainsi déplacés à Montigny-le-Bretonneux, en région parisienne, où se trouve le siège de Nissan Europe. La délocalisation commencera en avril 2017, précise le constructeur automobile dans une brève déclaration transmise à la RTS. Nissan devrait maintenir 128 emplois sur les rives du Léman.
A la recherche d'une meilleure efficience
Nissan Europe justifie sa décision par des questions d'efficience: déplacer ces postes de la Suisse vers son site français permettra "un fonctionnement plus efficace" entre des équipes qui travaillent déjà ensemble. Autre avantage avancé: une amélioration des synergies d'affaires, peut-on lire dans la déclaration.
Mais il n'est pas impossible, selon plusieurs sources, que le franc fort ait aussi joué un rôle dans cette décision. Cette explication est cependant réfutée par une porte-parole de Nissan Europe.
De son côté, le conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba a assuré que le constructeur automobile ne quitterait pas le canton: "Nissan a confirmé sa présence à Rolle de 128 places de travail (...) Ils envisagent peut-être même, à terme, de réimplanter un certain nombre de fonctions liées au marketing", a-t-il dit à la RTS.
Marc Menichini/oang