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Vaud et Neuchâtel ouvrent l'enquête sur une grève de chantier à Ste-Croix

Les ouvriers polonais en grève, le 30 août à Ste-Croix, étaient payés 12 francs de l'heure. [Laurent Gillieron]
Les ouvriers polonais en grève, le 30 août à Ste-Croix, étaient payés 12 francs de l'heure. - [Laurent Gillieron]
Les cantons de Vaud et Neuchâtel collaborent pour faire la lumière sur les circonstances ayant mené les ouvriers de la société neuchâteloise Alpen Peak à faire grève pour dénoncer du dumping salarial à Sainte-Croix (VD).

Des enquêtes ont été déclenchées sous l'angle de la lutte contre le travail au noir et la fraude aux assurances sociales. Accusée d'exploiter six travailleurs polonais à Ste-Croix (VD), l'entreprise neuchâteloise utiliserait un nouveau modèle de fraude: l'usurpation du statut de frontalier.

Suite aux graves accusations émises par les ouvriers contre leur employeur et au mouvement de grève qui a suivi dès le 30 août, les conseillers d'Etat vaudois et neuchâtelois de l'économie Philippe Leuba et Jean-Nat Karakash ont décidé de mettre en place une action coordonnée.

>> Lire : Un cas de dumping salarial révèle un nouveau modèle de fraude à Ste-Croix

Dénonciation pénale

Le service des migrations du canton de Neuchâtel procédera également à une dénonciation pénale pour transmission des fausses informations pour l'obtention de permis de travail frontaliers.

La commission paritaire du domaine du second oeuvre romand, seule compétente pour instruire les infractions à la convention collective de travail, poursuit l'instruction de l'affaire.

>> Voir le sujet du 19h30 sur l'affaire :

VD: un chantier a déclaré des travailleurs polonais comme frontaliers pour les payer moins cher
VD: un chantier a déclaré des travailleurs polonais comme frontaliers pour les payer moins cher / 19h30 / 2 min. / le 4 septembre 2016

ats/kkub

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