Durant près d'une heure et quart, Anne-Catherine Lyon a détaillé devant la presse et de très nombreux syndicalistes, députés et membres d'associations professionnelles les multiples aspects de la LEO.
Le rendez-vous était attendu non seulement à cause du contexte politique tendu, mais également en raison du sujet scolaire, sensible par définition. Le matin même, plusieurs dizaines d'enseignants ont en effet signé un courrier dans 24 Heures dénonçant le fonctionnement de la LEO.
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Une réelle satisfaction
Durant toute sa présentation, Anne-Catherine Lyon n'a pas pour autant dévié d'une ligne très technique. A un seul moment, la cheffe du département de la formation a exprimé une réelle satisfaction, que l'ensemble du Conseil d'Etat a partagée, selon elle.
Elle mentionnait le sort qui était réservé avant la LEO aux élèves de la VSO (voie secondaire à options), lorsque le système comptait trois filières. Ces élèves étaient "stigmatisés", a-t-elle rappelé. Au pied d'offres d'emplois dans la presse, on pouvait trouver la mention "VSO s'abstenir". "Chaque fois, nous sommes intervenus" contre une telle discrimination, a insisté la conseillère d'Etat.
Des "approfondissements" à mener
La LEO n'est pourtant pas une oeuvre achevée, a relevé la cheffe du département. Qu'il s'agisse de l'enseignement de l'allemand, de l'anglais, de la problématique de la maîtrise de classe, il y a encore des "approfondissements" à mener, en partenariat avec les syndicats et les associations professionnelles. Un groupe de travail permanent est ainsi mis sur pied.
ats/kg