Dans un courrier au secrétariat cantonal de son parti, daté du 22 septembre 2016, la politicienne vaudoise Anne-Catherine Lyon, en poste depuis 2002, renonce à sa candidature, "espérant ainsi offrir au Parti socialiste vaudois les meilleures chances de victoire au printemps de 2017".
Le PSV a annoncé vendredi que son comité directeur s'était prononcé le 21 septembre à l'unanimité moins deux abstentions contre la demande de dérogation de la conseillère d'Etat chargée de la formation, de la jeunesse et de la culture afin de pouvoir se présenter pour un nouveau mandat au gouvernement cantonal. Touchée par la limite de trois mandats fixée par les statuts du parti, elle devait demander l'autorisation de se représenter.
"Je m'étais mise à la disposition du parti persuadée que l'excellent bilan de la majorité de gauche au Conseil d'Etat justifiait qu'il présente à nouveau ses trois sortants", explique Anne-Catherine Lyon dans sa lettre.
>> Lire aussi : Nouvelle gifle des enseignants vaudois à Anne-Catherine Lyon
Un renouvellement partiel
Le comité directeur estime pour sa part "nécessaire que le parti propose du renouvellement", indique le PSV dans un communiqué vendredi. Aussi, "se lancer dans les cantonales 2017 avec trois sortants risque d'engendrer une situation de double départ à la fin de la législature suivante", précise le parti qui a donc opté pour un renouvellement partiel.
Malgré l'"excellent bilan" de sa conseillère d'Etat, restée 15 ans "à la tête d'un département fondamental", un préavis défavorable à sa demande de dérogation a été émis.
Pierre-Yves Maillard en lice
Autre socialiste sortant et en poste de longue date, Pierre-Yves Maillard, a lui obtenu un préavis favorable en vue du congrès du PSV qui se tiendra le 27 septembre prochain. "Son poids électoral n'est plus à démontrer", indique le communiqué. La conseillère d'Etat socialiste, Nuria Gorrite, au gouvernement depuis 2012, devrait également se représenter.
Les élections cantonales vaudoises se tiendront le 30 avril et le 21 mai 2017.
jgal