Les élections cantonales sont agendées fin avril 2017. Un peu plus tôt dans la soirée, le président du gouvernement vaudois s'est adressé durant 15 minutes aux membres du Parti socialiste vaudois (PSV) réunis au Casino de Montbenon à Lausanne pour un congrès extraordinaire.
Le socialiste a mis en exergue trois thèmes: poursuivre les progrès sociaux, assurer l'intégration des migrants et défendre l'égalité homme-femme.
Pour le conseiller d'Etat socialiste, il faut bien comprendre "le chemin parcouru" depuis son entrée active en politique. Des crèches inexistantes même à Lausanne, pas de prestations complémentaires pour les familles, une aide sociale remboursable, a-t-il mentionné à titre d'exemples négatifs.
Mener à bien encore une législature
"Beaucoup de rêves se sont concrétisés depuis lors, ils sont devenus des réalités", a expliqué Pierre-Yves Maillard. Et "j'ai envisagé d'arrêter, même en cours de législature. Ce serait un beau moment pour arrêter. Mais la direction du parti m'a répondu: pas question", selon le président vaudois.
Pierre-Yves Maillard a donc décidé de continuer et de demander une dérogation afin de mener à bien encore une législature.
Une candidate pour le Conseil d'Etat
Par ailleurs, la socialiste Roxanne Meyer Keller a annoncé mardi soir qu'elle se portait candidate à la candidature pour la succession au gouvernement vaudois d'Anne-Catherine Lyon, qui a renoncé il y a quelques jours à demander une dérogation à son parti.
Outre celui de la syndique d'Avenches, les noms de Cesla Amarelle, Florence Germond et Géraldine Savary sont souvent évoqués pour briguer le poste de la conseillère d'Etat socialiste.
ats/olhor
Mise en garde contre la menace de "l'élitisme" au sein du parti
Plus largement, le Parti socialiste doit "reconquérir" des voix et gagner la bataille du Grand Conseil, qui sera le coeur du combat. Et pour retrouver le succès après le recul des fédérales, les socialistes doivent travailler "pour les gens, ceux qui comptent les billets de 20 francs".
Pierre-Yves Maillard a mis en garde contre la menace de "l'élitisme" au sein du parti. Il ne faut pas se focaliser sur "les universitaires". Penser aux ouvriers et miser sur les avancées sociales afin de ne pas "laisser l'avenir à l'extrême droite", a conclu le conseiller d'Etat.