"Je vais déposer ma candidature auprès de mon parti", déclare-t-il au journal dominical. "Avec plus de 20% de l'électorat vaudois, l'UDC a la légitimité d'être représentée" au Conseil d'Etat, explique l'agriculteur de Lignerolle. Le parti a perdu son siège au gouvernement vaudois après la mort de Jean-Claude Mermoud en 2011, au profit des Verts.
Se disant "rassembleur", Jacques Nicolet écarte la perspective de devoir céder, en cas d'élection, son poste de conseiller national à Claude-Alain Voiblet, exclu de l'UDC Vaud. "Je pense que ce n'est pas un élément qui doit entrer en ligne de compte dans le choix du candidat UDC".
Alliance avec le PLR
Jeudi, les délégués UDC ont plébiscité le lancement d'un candidat au Conseil d'Etat lors des élections cantonales d'avril 2017. Il sera désigné le 1er décembre lors du prochain congrès de la section cantonale.
Le parti a en outre annoncé vouloir chercher une alliance avec le PLR, "afin de renverser la majorité de gauche" du gouvernement.
Jacques Nicolet précise qu'il n'a pas voulu "jouer à la roulette russe" en proposant une grande alliance à droite. "J'ai ressenti dans mon parti énormément de tensions à l'endroit des Vert'libéraux (PVL), qui votent régulièrement avec la gauche au Grand Conseil". Vendredi, le PVL s'était montré ouvert à une grande alliance de droite incluant l'UDC.
ats/vtom