"Mon parti n'a pas besoin de moi dans cette élection", a-t-elle déclaré au quotidien. Pour elle, la députée nyonnaise Fabienne Freymond Cantone et la syndique d'Avenches Roxane Meyer Keller devraient permettre aux socialistes de conserver leur troisième siège.
"J’ai vraiment confiance en ces deux candidates qui proviennent de régions décentralisées. Il n’est pas nécessaire d’avoir des candidatures issues du Parlement", estime-t-elle.
Vers le Conseil fédéral?
La conseillère aux Etats se concentrera donc sur son mandat à Berne: "en 2020, la présidence de la chambre haute me revient. Cela fait 30 ans que le canton de Vaud ne l'a plus dirigée".
A moyen terme, le Conseil fédéral est une option qui n’est pas impossible à atteindre.
Mais Géraldine Savary assure qu'elle viendra à la rescousse "si sa famille politique a besoin d'elle pour sauver la situation".
"Je laisse passer pour cette fois la course au Conseil d'Etat mais cela ne veut pas dire que je renonce à un poste d'exécutif (...) A moyen terme, le Conseil fédéral est une option qui n’est pas impossible à atteindre", glisse-t-elle.
jvia
Gorrite et Maillard veulent rempiler
Le Parti socialiste vaudois désignera son ticket pour l'élection à la mi-janvier. Les sortants Pierre-Yves Maillard et Nuria Gorrite se représentent.
Il reste à choisir un troisième candidat, après le retrait forcé d'Anne-Catherine Lyon. Outre les deux candidates déclarées, le nom de la conseillère nationale Cesla Amarelle circule également.
Le nom de Géraldine Savary était également évoqué depuis longtemps, de même que celui de la conseillère nationale Rebecca Ruiz, qui a également décliné.