Erigée en 2014, la colonie fermée, qui offre 80 places de détention, a vu son climat devenir de plus en plus tendu ces derniers mois, à tel point que le personnel ne se sent plus en sécurité.
C'est pourquoi des agents de sécurité privés ont été engagés de façon ponctuelle en binôme auprès des gardiens professionnels dans le but de réduire la violence.
"Il a la trouille"
"Aujourd'hui, nous ne sommes plus en sécurité lorsqu'on travaille à la colonie fermée. Imaginez un agent de détention seul pour 20 prisonniers. Il a la trouille. Les détenus le savent et en profitent", témoigne un employé des Etablissements de la plaine de l’Orbe dans 24 heures.
Un autre renchérit: "La plupart des personnes de la colonie fermée seront renvoyées avant la fin de leur peine. Elles n'ont donc pas de perspectives en Suisse, ni de liberté conditionnelle possible. Ce sont ainsi des gens très angoissés.".
Yves Terrani/boi