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Par référendum, l'UNIL se maintient dans l'Union suisse des étudiants

Une étudiante marche devant le logo de l'Université de Lausanne à l'entrée du campus - 20.02.2012. [Keystone - Laurent Gillieron]
Une étudiante marche devant le logo de l'Université de Lausanne à l'entrée du campus - 20.02.2012. - [Keystone - Laurent Gillieron]
L'Université de Lausanne reste membre de l'Union suisse des étudiants (UNES). Le verdict est tombé samedi, au terme du tout premier référendum estudiantin de l'histoire de l'université vaudoise.

Du 31 octobre au 4 novembre, les 14'189 étudiants de l'Université de Lausanne (UNIL) ont été invités à se prononcer pour la première fois par scrutin. L'enjeu était l'appartenance de la Fédération des associations d’étudiants de l’UNIL (FAE) à la faîtière nationale, l'Union suisse des étudiants (UNES).

Le résultat du vote, effectué par voie électronique, est tombé samedi. Sur 1783 votants, 1031 (58%) se sont prononcés en faveur d'un maintien dans l'UNES.

Premier référendum pour l'UNIL

Le faible taux de participation (12,7%) s'explique en partie par le fait qu'il s'agissait de la toute première votation de l'histoire de l'UNIL.

En avril, l'assemblée des délégués de la FAE avait pris la décision de sortir de l'UNES. Dans la foulée, un comité référendaire s'était formé, estimant que les étudiants devaient pouvoir se prononcer sur un tel enjeu.

Les 200 signatures minimales requises ayant été rapidement rassemblées, le comité a pu mobiliser l’outil du référendum estudiantin, introduit dans les règlements en 2013.

jop

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Une représentation efficace en question

Le corps estudiantin contredit ainsi l'organe législatif de la FAE, qui avait choisi de quitter une UNES jugée onéreuse et opaque. Ils pointaient également du doigt une coordination difficile des sections et un manque de prise en compte de ces dernières dans les processus de décision.

Mais pour le comité référendaire, l’UNES constitue l’unique porteuse légitime de la voix des étudiants au niveau fédéral. Et s'ils admettent des failles, ils estiment que la FAE doit participer de l'intérieur aux réformes.

Une participation "encourageante"

Pour le comité référendaire, la participation, bien que faible, est raisonnable et "encourageante" pour un premier scrutin.

"On sait qu'à l'époque où il y avait des élections pour des représentants et des questions politiques, il y a quelques années, on était à des pourcentages de participation de moins de 8%" a déclaré Elodie Koller, membre du comité. "Et aujourd'hui, alors que les étudiants n'ont plus du tout l'habitude de ce genre d'exercice, on arrive à près du double."