Les employés de Generali à Nyon ont été informés mardi matin. Ils ont ensuite contacté Fabienne Freymond Cantone. La députée socialiste a confirmé une information du quotidien vaudois La Côte. Elle a déposé une interpellation auprès Grand Conseil où elle siège.
La Municipalité de Nyon a été informée par Generali Suisse dans l'après-midi. Bien qu'elle ait entendu les contraintes auxquelles le groupe était soumis, elle déplore la décision, a-t-elle indiqué en fin d'après-midi.
Communication jeudi
Inquiète de l'impact sur les employés concernés, elle demande au groupe d'assumer sa responsabilité sociale. Elle espère aussi fermement que Generali Suisse entamera le dialogue avec les représentants du personnel, comme s'y est engagé le groupe auprès de la Municipalité.
Generali Suisse n'a pas souhaité s'exprimer. L'assureur communiquera jeudi, a indiqué un porte-parole. Le groupe emploie un peu plus de 2000 personnes en Suisse, dont 350 sur son siège de Nyon.
ats/pym
Démenti sur les suppressions d'emploi
Les informations publiées mardi - et reprises notamment par la RTS - selon lesquelles l'assureur envisageait de supprimer 8000 emplois à travers le monde sont erronées, affirme Generali.
Si l'entreprise ne prévoit pas de réduire ses effectifs dans le cadre de ses efforts pour gonfler son bénéfice et son bilan, il a toutefois l'intention de lever au moins un milliard d'euros (1,07 milliard de francs) via des cessions d'actifs sur ses marchés non rentables et des réductions de coûts.