Par 105 voix contre 6 et 20 abstentions, le Parlement a réservé un accueil très favorable au projet défendu par la conseillère d'Etat Nuria Gorrite. Seules quelques voix à droite ont exprimé leur défiance devant cette volonté de confier l'éducation des enfants à l'Etat.
Pour mémoire, la réforme de la Loi sur l'accueil de jour des enfants (LAJE) oblige les communes à mettre en oeuvre un socle minimal de prestations avant et après l'école pour les 4 à 15 ans.
Nombreux avantages soulignés
La quasi-totalité des élus ont souligné les avantages de ce développement législatif. Offre accrue à disposition des parents, nouvelles chances professionnelles pour celles qui veulent reprendre un emploi, égalité des chances entre les enfants, renforcement de la cohésion sociale...
Des réserves ont cependant aussi été exprimées, principalement sur les questions de coût. Claudine Wyssa (PLR) a rappelé que "des centaines de millions ont été injectés" dans ces structures et que les communes seraient fortement sollicitées.
ats/ptur