La réalité du harcèlement, du harcèlement sexuel et des discriminations à l'encontre de collaborateurs ou d'étudiants est "largement sous-estimée", indique vendredi un communiqué d'ACIDUL, l'association du corps intermédiaire et des doctorants.
Selon cette dernière, l'Université de Lausanne (UNIL) doit se doter d'une structure dédiée au harcèlement afin d'offrir aux victimes un accompagnement et un suivi des plaintes. Un programme de prévention et de sensibilisation doit être mis en oeuvre.
Plus de transparence
Deux autres demandes sont formulées: la mise en place d'un monitoring du harcèlement à l'UNIL et une politique de transparence dans la gestion des cas. Ce que propose aujourd'hui l'UNIL sur cette thématique est "insuffisant et inadéquat", explique Marc Dupuis, président d'ACIDUL.
Les postulats largement approuvés jeudi soir sont désormais en mains de la direction de l'UNIL. Un retour de sa part est attendu en 2017, ajoute Marc Dupuis.
ats/los