Depuis lundi midi, le personnel avait entamé un bras de fer avec la direction. Comme il ne réussissait pas à obtenir les informations économiques qu'il jugeait indispensables à la consultation, il avait entrepris de recenser l'ensemble des salaires. La quasi-totalité du personnel concerné n'avait pas repris le travail dans l'après-midi, de sorte que l'action pouvait être assimilée à un débrayage.
Le mouvement a été suspendu mercredi en raison des "premiers signes d'ouverture donnés par la direction", a indiqué Unia.
Solutions alternatives
La direction est notamment appelée à fournir tous les renseignements utiles à la recherche de solutions alternatives aux licenciements.
Il y a un mois, Generali Suisse, qui emploie un peu plus de 2000 personnes en Suisse, dont 350 à Nyon, a annoncé vouloir délocaliser une centaine de postes vers Adliswil (ZH). Le groupe a assuré que les collaborateurs lémaniques se verront tous proposer une possibilité de continuer à travailler à Adliswil.
ats/pym