Le comité de direction a opté pour un transfert réduit après avoir examiné les propositions soumises par la représentation des employés, a indiqué mardi Generali Suisse. La procédure de consultation avait été ouverte le 22 novembre.
Les collaborateurs ont été informés mardi de la décision par le directeur général Andreas Krümmel en personne. Au final, 48 postes seront exclus du transfert. Tous les collaborateurs concernés auront la possibilité de travailler à Adliswil (ZH).
Un plan social sera proposé
L'entreprise réfléchit à des solutions individuelles avec les employés qui n'accepteront pas l'offre et proposera également un plan social. Le transfert de postes sera réalisé progressivement d'ici à la fin de l'année.
Au final, le groupe Generali conservera environ 290 postes sur son site de Nyon. Sa décision de transfert avait entraîné une forte mobilisation du personnel, avec même une grève. La filiale helvétique de l'assureur italien emploie plus de 2000 personnes en Suisse dont 350 à Nyon.
ats/ptur
Unia salue une victoire partielle
Pour le syndicat qui avait été mandaté par le personnel pour négocier, le résultat annoncé est "une victoire d'étape", selon Yves Defferrard, cosecrétaire régional d'Unia Vaud.
"Ce n'est pas terminé", poursuit-il en référence aux engagements pris par Generali en matière de responsabilités sociales. Il faut penser maintenant au maintien effectif des postes à Nyon et au plan social qui concernera les autres employés.
A l'unanimité, l'assemblée générale des salariés a mandaté le syndicat pour la suite, avec un aboutissement des discussions voulu jusqu'au 20 février.
Un dialogue "bénéfique" pour le canton de Vaud
Le Canton de Vaud a "pris acte" de l'annonce de Generali. Le Département de l'économie et du sport, qui s'était engagé en réunissant les parties afin de trouver un terrain de négociations, "regrette" le départ des postes à Adliswil.
Malgré ces emplois délocalisés, le département relève que "la concertation et le dialogue demeurent bénéfiques". Il appelle à la poursuite d'un dialogue "constructif" dans les négociations sur le plan social.