Plus de 2800 infractions constituant des violences domestiques ont été dénoncées en 2015 dans le canton, a indiqué la cheffe du Département du territoire et de l'environnement (DTE) dont dépend le Bureau de l'égalité.
Mais les chiffres effectifs sont probablement plus élevés, note Jacqueline De Quattro, et le constat n'est pas plus optimiste pour le premier semestre 2016. Dans certains cas, ces violences se terminent par le décès de la personne maltraitée.
Plus de sévérité contre les auteurs
Vaud veut donc prendre des mesures plus dures, par le biais d'une nouvelle loi. A l'avenir, les auteurs des violences conjugales devraient être expulsés immédiatement du logement pendant un mois au lieu de 14 jours. Ils devraient également suivre un entretien obligatoire dans un centre de prévention et un tribunal d'arrondissement serait charger de le vérifier.
Les victimes doivent être également mieux protégées grâce à l'intervention 24 heures sur 24 d'équipes mobiles d'urgences sociales, dans tout le canton. Les prestations et les consultations à leur intention seront développées.
Des formations spécifiques seront données aux professionnels, en particulier dans la chaîne pénale. Chaque arrondissement a d'ailleurs été doté depuis avril 2015 d'un procureur de référence en matière de violence domestique.
Michel Eymann/oang