Ces deux listes UDC comptent entrer dans la course en utilisant le nom et le logo du parti dont elles se réclament. La situation est pour le moins ubuesque. Il s'agit en fait d'un épisode de plus dans le drame fratricide qui ébranle l'UDC vaudoise.
En avril 2016, les délégués de l'UDC Vaud excluent avec fracas Claude-Alain Voiblet et plusieurs élus de la section lausannoise du parti. Ces derniers rebondissent peu après en créant le le Parti libéral conservateur (PLC).
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Bien qu'exclus de l'UDC Vaud, ils revendiquent cependant leur affiliation à l'UDC Suisse. Par conséquent, les membres exclus maintiennent leurs sections de Lausanne et de Romanel sous la dénomination UDC. Problème: en fin d'année dernière, l'UDC Vaud révoque officiellement l'affiliation des deux sections, créant au passage deux nouvelles entités pour les remplacer.
Or, les rebelles radiés considèrent cette décision comme illégitime. Ils ont d'ailleurs fait recours auprès du Tribunal civil. Dans l'attente du verdict, ils déposeront comme prévu leur liste estampillées UDC en parallèle avec celle de l'UDC.
Interrogé dans l'émission Forum, Kevin Grangier rappelle que la section vaudoise de l'UDC "aspire à retrouver sa place au Gouvernement en avril prochain". Revenant sur l'exclusion de Claude-Alain Voiblet, le secrétaire général de l'UDC Vaud estime que ce dossier est "politiquement réglé".
Michael Peuker/lan