Le jugement publié lundi par le Tribunal cantonal vaudois et révélé mercredi par 24 heures devrait marquer la fin de la saga Perinçek commencée en 2005. A trois reprises cette année-là, le chef du Parti des travailleurs de Turquie a nié publiquement en Suisse l'existence du génocide perpétré sur le peuple arménien en 1915.
Condamnation en 2007
En 2007, le Tribunal de police de Lausanne a condamné Dogu Perinçek pour discrimination raciale. Un jugement confirmé en appel puis par le Tribunal fédéral. Toutefois, devant la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), le responsable turc a obtenu gain de cause en octobre 2015 au nom de la liberté d'expression.
La justice a établi son décompte des dépenses et dommages occasionnés au recourant et indemnise Dogu Perinçek de plus de 16'000 francs. Elle rejette en revanche les 30'000 francs demandés pour tort moral, une mesure liée à une peine ou une mesure privative de liberté.
ats/cab