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La commune de Château-d'Oex ne financera plus ses remontées mécaniques

VD: les remontées mécaniques de Château-d'Oex ne seront plus subventionnées
VD: les remontées mécaniques de Château-d'Oex ne seront plus subventionnées / Couleurs locales / 2 min. / le 13 avril 2017
L'exécutif de la commune vaudoise de Château-d'Oex a annoncé mercredi soir au législatif sa décision de ne plus soutenir financièrement les remontées mécaniques Télé-Château-d'Oex SA, faute de moyens.

"La commune a tout tenté pour maintenir les remontées mécaniques, mais force est de constater qu’aujourd’hui, les finances communales ne le permettent plus", a indiqué le syndic de Château-d'Oex, Charles-André Ramseier.

L'annonce a été faite lors d’une séance avec le Conseil communal pour présenter le rapport d’étude de la première phase du projet "La Braye 2038". Le communiqué précise que le but de l'étude visait à vérifier les coûts de la mise en conformité de l’axe principal de La Braye - le téléphérique et le télésiège - et la création d’un parc ludique d’apprentissage.

"Contexte climatique" défavorable

Cette phase impliquerait pour la commune un investissement de près de 3,9 millions de francs sur dix ans.

C'est au regard de ces investissements, de ceux du canton et d'autres éléments tel que "le contexte climatique", que la municipalité a décidé de renoncer.

Cette décision intervient peu après l'annonce de l'alliance de 25 stations, dont Château-d'Oex, pour proposer un même abonnement de ski annuel.

>> Lire : 25 stations de ski unies pour lancer un abonnement unique pour leurs pistes

gax

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Déjà 8,2 millions consacrés par la commune aux remontées mécaniques

La Municipalité de Château-d'Oex a rappelé avoir consacré depuis 2001 plus de 8,2 millions de francs aux couvertures de déficit et aux entretiens lourds des remontées mécaniques, soit plus de 480'000 francs par an en moyenne.

Durant cette même période, le chiffre d’affaires de Télé-Château-d’Oex SA est passé de plus d'un million de francs à environ 600'000 francs.

Le rapport fait état d’une diminution de la fréquentation des installations de 46% en hiver et de 35% en été.