Cette demande de révision, la quatrième de François Légeret, avait été déposée en octobre 2014. Elle se fonde sur la relation sentimentale entre une membre de la Cour de cassation du Tribunal cantonal vaudois et le président du Tribunal criminel de Lausanne.
Celui-ci avait prononcé une peine de prison à vie contre François Légeret en mars 2010. Quelques mois plus tard, la magistrate avait rejeté un recours du condamné contre ce jugement. En 2014, les deux juges ont annoncé leur liaison et l'un d'entre eux a ensuite démissionné.
Des explications justifiées
Dans son arrêt, le TF rejette le recours de François Légeret contre la décision du Tribunal cantonal de refuser des mesures d'instruction visant à établir l'existence d'une relation entre les juges concernés en octobre 2010, au moment où l'arrêt cantonal avait été rendu.
Il considère que les explications données par la cour cantonale pour refuser l'audition de l'ex-concubin de la magistrate mise en cause sont justifiées.
ats/kg