Quatre des voleurs ont été placés en détention provisoire dans l'attente d'un débat contradictoire avec un juge et les trois autres voleurs ont été écroués. Tous sont originaires de la région lyonnaise.
Les chefs d'inculpation retenus sont "vol avec arme en bande organisée, destruction par incendie en bande organisée, association de malfaiteurs et séquestration en bande organisée", indique lundi l'afp, citant des sources concordantes.
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Pas d'extradition possible
Interrogé par l'ats, le procureur vaudois Jean-Marie Ruede a souligné que la justice française était en première ligne sur cette affaire concernant des citoyens français qui ne peuvent être extradés.
Côté vaudois, l'enquête se poursuit après la plainte déposée par le lésé. La police a notamment entendu les deux convoyeurs. Le butin devrait être restitué le plus rapidement possible, note le procureur.
Deux des malfrats sont déjà connus de ses services, a-t-il déclaré en revenant sur des informations de presse. Ils avaient été condamnés en 2013 à 7 et 4 ans de prison ferme pour l'attaque du bureau de poste de Chavannes-de-Bogis (VD).
Une courte cavale
Les sept malfaiteurs ont braqué dans la nuit de mardi à mercredi sur l'A1 à proximité de Nyon un fourgon appartenant à une société de transport de fonds. Il contenait entre 40 et 45 millions de francs.
Les malfrats ont contraint les deux convoyeurs, sous la menace d'armes et d'explosifs, à ouvrir les accès à leur véhicule blindé et à se dérouter de l'autre côté de la frontière. Ils étaient déjà sous surveillance et ont été arrêtés peu après près d'Annecy.
agences/boi