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Un risque de maltraitance à l'EMS Burier fait réagir le canton de Vaud

Enquête dans un EMS vaudois pour risques de maltraitance
Enquête dans un EMS vaudois pour risques de maltraitance / 19h30 / 1 min. / le 1 juin 2017
Une nouvelle direction des soins a été nommée au sein de l'EMS Burier, à Montreux, a indiqué jeudi le Département vaudois de la santé et de l'action sociale (DSAS). Un rapport d'enquête pointe un risque avéré de maltraitance.

Cette nomination ad interim, pour une année au moins, intervient après le dépôt d'un rapport d'enquête à la fin du mois d'avril, que la RTS a consulté.

Les auteurs du rapport arrivent notamment à la conclusion que la prise en charge des résidents de l'EMS Burier présente un "risque avéré de maltraitance", en lien "avec des manques de compétences qui influencent la qualité des prestations".

"La familiarité, le manque de distance, la vulgarité des paroles, des attitudes et des gestes des collaborateurs, et encore plus des cadres, envers les résidents (…) sont inexcusables", peut-on également lire dans le document.

Dossier de plaintes

Une enquête administrative avait été ordonnée en décembre 2016. Le syndicat des services publics (SSP) et Unia avaient auparavant remis un dossier de plaintes au DSAS.

Celles-ci avaient trait aux conditions de travail et précisément aux risques de maltraitances au sein de l'établissement médico-social Burier.

>> Sujet traité dans le 19h30 sur RTS Un

Pascale Defrance/kg

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Un cas avéré de harcèlement sexuel

Les résultats de l'enquête administrative relèvent en outre une situation avérée de harcèlement sexuel en 2015, "qui n'a pas reçu toute l'attention nécessaire de la part de la hiérarchie de l'EMS Burier".

Le Conseil de fondation "prend acte", le SSP parle de "crise de confiance"

Contacté par la RTS, le docteur Didier Berdoz indique que le Conseil de fondation de l'EMS "prend acte". Il relève cependant que le rapport montre que "la situation dépeinte initialement par les syndicats était largement exagérée. Il n'y a pas de maltraitance, pas de licenciements abusifs. Et c'est pour cela qu'il n'y a pas de sanction à notre encontre", estime-t-il.

De son côté, David Gygax, responsable du Syndicat des services publics (SSP), réagit: "Nous, ce qu'on constate, c'est que la crise est si grave que le personnel ne fait plus confiance à cette direction-là. Nous pensons que la direction doit changer pour qu'un nouveau climat puisse s'instaurer."