Publié

Les correspondants de nuit seront plus nombreux dans les rues de Lausanne

Deux correspondants de nuit dans les rues de Lausanne. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Deux correspondants de nuit dans les rues de Lausanne. - [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Lausanne va augmenter le nombre de personnes qui sillonnent ses parcs et ses rues durant la nuit pour prévenir et réduire les incivilités. Le dispositif a prouvé son efficacité, estime la Municipalité.

Depuis octobre 2015, une équipe de sept correspondants de nuit intervient en duo ou en trio du jeudi au samedi soir, entre 18h et 2h à Lausanne, en vue d'apporter une réponse non-policière aux incivilités.

"Il y a moins de bruit, moins de déchets et moins de signalements à la police. Les objectifs ont été atteints dans une belle mesure", a expliqué mercredi le municipal lausannois Pierre-Antoine Hildbrand. L'idée est de privilégier le dialogue et la responsabilisation des noctambules, pas les sanctions.

La Ville propose ainsi de faire passer leurs effectifs de 7 à environ 14 personnes à temps partiel.

48 bagarres désamorcées

Le projet-pilote, inspiré d'expériences concluantes menées à Zurich et à Berne, avait vu le jour pour apaiser les nuits lausannoises, source de fréquents affrontements.

La présence de ces travailleurs de nuit a permis de désamorcer 48 bagarres. La police a été appelée 13 fois en renfort, soit environ une fois tous les deux mois.

Deux études ont évalué l'impact du dispositif et concluent à son efficacité. Dès le 1er janvier 2018, la municipalité souhaite doter cette unité d'effectifs supplémentaires. Leur périmètre d'action sera étendu hors du centre-ville. Ils pourront être directement sollicités par la police, les centres de loisirs ou d'autres intervenants.

>> Les précisions de Pierre-Antoine Hildbrand :

VD - Les correspondant de nuit à Lausanne continueront leur prévention: le mot de Pierre-Antoine Hildbrand, chef de la sécurité et de l’économie, à Lausanne
VD / Les correspondant de nuit à Lausanne continueront leur prévention: le mot de Pierre-Antoine Hildbrand, chef de la sécurité et de l’économie, à Lausanne / 12h45 / 47 sec. / le 21 juin 2017

ats/boi

Publié