Alors que plus de 127'000 élèves vaudois prendront le chemin de la rentrée le 21 août, la nouvelle conseillère d'Etat vaudoise en charge du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) Cesla Amarelle a tenu mardi sa première conférence de presse de rentrée scolaire. Durant sa campagne, la socialiste avait promis de nombreuses mesures pour "faire évoluer l’école".
Elle s’était engagée notamment à empoigner les problèmes liés à la Loi sur l’enseignement obligatoire (LEO), vivement critiquée par de nombreux enseignants.
Mardi, la conseillère d’Etat a commencé par rappeler un des ajustements décidés par la précédente cheffe du DFJC Anne-Catherine Lyon: le renforcement de la maîtrise de classe pour les élèves de la voie générale. Ils passeront plus de temps avec les enseignants responsables des branches de base utiles à la transition vers la formation professionnelle. Mais Cesla Amarelle compte bien aller plus loin, notamment en simplifiant les horaires des élèves en voie générale et en améliorant le taux de certification en fin de scolarité.
Apaiser les relations
La conseillère d’Etat va aussi visiter plusieurs établissements pour entendre les doléances sur les effets de cette LEO, une manière d'apaiser les relations avec les enseignants.
A de nombreuses reprises, Cesla Amarelle a en effet exprimé sa volonté de renforcer l’autonomie des directeurs d’établissements ainsi que celle des enseignants.
Mais pour Kevin Grangier, secrétaire général de l'UDC Vaud, la conseillère d'Etat devrait aussi concentrer ses efforts sur l'apprentissage.
Education numérique
Cesla Amerella a aussi décidé de lancer un appel à projets concernant l'éducation au numérique. Les établissements sont invités à soumettre leurs expériences actuelles en la matière ainsi que des idées innovantes, puisque, actuellement, plusieurs écoles n'ont pas encore intégré la révolution numérique dans leurs processus éducatifs.
Marc Menichini/lan