Les simples bicyclettes ne suffisent plus, explique Bruno Rohner, directeur de PubliBike, dans le 19h30: "Si je suis en costard, je n’aimerais pas arriver avec une transpiration marquée au bureau, un vélo électrique rend plus service que le mécanique."
Inexistant jusqu’ici dans les rues lausannoises, le vélo électrique partagé représentera dans trois mois 70% du parc libre-service. Les anciennes stations seront remplacées par des neuves, d'abord sur les campus de l'UNIL et de l'EPFL. Cette nouvelle flotte nécessite un investissement de 1,8 million de francs.
"Nous allons ensuite fermer toutes les stations du réseau Lausanne-Morges et installer les nouvelles qui seront prêtes le 30 novembre pour l’ouverture du nouveau réseau", précise Valentin Clivaz, du marketing de PubliBike.
Par téléphone portable
L'atout de ces vélib’ nouvelle génération: ils ne sont plus attachés à des bornes et pourront être empruntés avec un téléphone portable. Ces nouveaux deux-roues électriques seront bientôt disponibles à Lausanne, Sion et Lugano, puis à Nyon, Berne et Zurich.
D’ici un an, le concurrent Vélospot fera aussi rouler plus de 1000 nouveaux vélos à assistance électrique à Locarno, Bienne, Lausanne, dans le canton de Genève et sur la Riviera.
Le principal défi reste la gestion de la recharge. Les batteries, assurant une autonomie de 100 km, seront surveillées à distance et changées par l'exploitant lui-même, indique François Kuonen, directeur de la société Intermobility réseau Vélospot. Le système n’en est qu’à ses balbutiements, le vélo électrique partagé est encore rare en Europe.
Pascale Defrance/lgr