Déposée en novembre 2016, la motion de la Vert'libérale Claire Richard s'inspire du modèle genevois. Une "help-line" a été mise en place au bout du lac afin de permettre de lutter contre les dérives de personnes qui finissent par devenir fanatiques et veulent passer à l'action violente à l'étranger ou chez eux.
La députée a souligné qu'il fallait agir sans peur ni paranoïa, mais de manière "pragmatique, sans attendre et proche du terrain". Elle a relevé que Bienne venait aussi se doter cet été d'un dispositif de cette nature.
Gérée par la police
Tous les groupes politiques ont apporté leur soutien à la motion qui prévoit "un outil simple" au service des familles confrontées à cette problématique douloureuse.
La "help-line" sera gérée par la police et visera la lutte contre les extrémismes en général, a souligné la conseillère d'Etat Béatrice Métraux. Un plan d'action général sera présenté d'ici la fin de l'année. Des moyens ont été prévus au budget.
ats/fme