"C'est une réflexion mûrie et ce n'est pas un problème de personne", a expliqué le principal intéressé jeudi à la RTS, confirmant une information de 24 heures. "Je ne suis fâché avec personne."
Le trentenaire a pris cette décision après des discussions avec la direction de la section sur sa vision, ses ambitions et les moyens à mettre en oeuvre, donnant en exemple les divergences d'opinion au sein du parti sur l'initiative - avortée - "contre l'intégrisme religieux".
>> Lire aussi : L'initiative de l'UDC vaudoise "Contre l'intégrisme religieux" a échoué
Il estime qu'il faut être "plus combatif". "Quand on commence à se prélasser dans les salons à manger des petits fours, on s'affaiblit. Nous devons être une compagnie de grenadiers", martèle Kevin Grangier, qui appelle à davantage de pugnacité dans l'engagement politique.
Pas un départ de la politique
A ce stade, ce père de famille ne peut encore dire quand il quittera exactement ses fonctions car il veut assurer la transition. Agé de 32 ans, Kevin Grangier ne quitte de loin pas la politique. "Je redeviendrai un militant, j'ai toujours le feu sacré".
A ce poste depuis 2014, il a notamment oeuvré au sein de l'UDC Suisse. Kevin Grangier ne sait pour l'heure pas de quoi son avenir professionnel sera fait. "Je ne pars pas pour autre chose", assure-t-il.
ats/sey