"La quasi totalité des poissons seront dans les aquariums pour l'inauguration officielle ce jeudi et la signalétique va se faire ces prochains jours. C'est juste, mais les équipes vont y arriver", a affirmé mardi Bernard Russi, PDG du groupe BOAS, un des principaux investisseurs, lors d'une visite pour la presse.
A terme, le plus grand aquarium-vivarium d'eau douce en Europe doit accueillir quelque 10'000 poissons provenant de tous les continents. Nombre d'entre eux se trouvent encore en quarantaine, mais la migration vers leurs nouvelles maisons devrait débuter mardi soir, selon le PDG.
Dans le bâtiment recouvert d'écailles argentées, les visiteurs pourront également observer une centaine de reptiles et d'amphibiens. Au total, ce sont exactement 46 aquariums, vivariums et terrariums qui sont installés sur quelque 3500 m2.
Environ 450'000 visiteurs attendus
Reste que mardi la presse a surtout pu retrouver les crocodiles sacrés d'Afrique autrefois au Vivarium de Lausanne ou le dragon du Komodo. Elle a tout de même pu voir des poissons comme l'Arapaima d'Amérique du Sud qui, une fois adulte, peut mesurer jusqu'à 4,5 mètres.
Les médias ont aussi pu découvrir la scénographie qui emmène les visiteurs sur les cinq continents. Et surtout l'impressionnante serre tropicale.
Pour la première année, Bernard Russi espère attirer quelque 450'000 visiteurs à Aquatis et environ 400'000 par la suite. Quant aux tarifs qui ont fait beaucoup parler sur internet, par exemple 29 francs pour un adulte et 19 francs pour un enfant entre 5 et 15 ans, le PDG les estime "justes".
Toujours côté chiffres, la construction d'Aquatis aura coûté 65 millions de francs. L'ensemble, qui comprend également un hôtel dont les portes ont ouvert en 2015, et un parking de 1200 places, est devisé à 100 millions. Le budget initial était de 80 millions.
ats/tmun