Selon Le Temps, Bernard Nicod s'est servi d’un "corbeau" pour accuser le groupe immobilier Orllati d’une pollution fictive dans le Gros-de-Vaud. Un détective était chargé de réunir les "preuves" et d’alimenter un lanceur d’alerte qui a contacté de manière assidue les médias et la classe politique vaudoise entre l’automne 2016 et le printemps 2017, relate Le Temps dans son enquête détaillée.
En réaction, la justice vaudoise a lancé début 2017 une enquête pour identifier le "corbeau" et ses possibles commanditaires. Selon les documents auxquels Le Temps a eu accès, le détective a reçu 60'000 francs de Bernard Nicod SA pour espionner le groupe Orllati.
"Corbeau démasqué"
Quant au dénonciateur anonyme, un ancien rédacteur en chef de 24 heures, il assure n’avoir reçu aucune rémunération et avoir agi dans l’intérêt du public.
Parallèlement, les services de l’Etat de Vaud ont passé au crible les accusations de pollution visant le groupe Orllati et n’ont rien découvert de suspect.
nr