La gauche et les défenseurs des locataires voient dans cette nouvelle loi de nombreux avantages. "Lors de rénovation, les locataires seront maintenant informés par écrit sur les coûts des travaux et leur répercussion sur les loyers", salue dans La Matinale de la RTS Jessica Jaccoud, députée socialiste au Grand Conseil vaudois.
Elle relève aussi "la définition des logements à loyer abordable. Aujourd'hui, c'est une véritable jungle et maintenant on a une ligne claire: un trois pièces de 70 mètres carrés sur l'Arc lémanique, c'est un loyer net de 1400 francs et cette définition sera la même pour tous les Vaudois."
Craintes des milieux immobiliers
Pour les milieux immobiliers, cette nouvelle loi générera de nombreuses tracasseries administratives. D’autant plus qu'un droit de préemption permet aux communes d'acheter en priorité des terrains libres ou construits, et ce pour y créer des logements d'intérêt public.
"Je crains que les propriétaires et les promoteurs immobiliers hésitent à se lancer dans des opérations de construction d'immeubles de peur que les communes exercent leur droit de préemption", explique Jacques Haldy, ancien député PLR au Grand Conseil vaudois.
Quant aux effets de cette loi sur la pénurie de logement, encore vive dans le canton de Vaud, gauche et droite admettent qu'il sera difficile de les mesurer. Mais les partisans de ce texte espèrent une détente sur le marché du logement, tandis que les opposants pensent que la loi risque de péjorer la situation.
Marc Menichini/lgr
"Les locataires seront maintenant informés des coûts des travaux et de leur répercussion sur les loyers, ce qui n'est pas du tout le cas maintenant donc ça c'est le premier élément. Et puis le deuxième élément c'est clairement la définition des logements à loyer abordable aujourd'hui c'est une véritable jungle et puis maintenant on a une ligne qui est claire un trois pièces de 70 mètres carrés sur l'Arc lémanique c'est un loyer net de 1400 francs et cette définition elle sera la même maintenant pour tous les Vaudois."
"Ce que je crains le plus c'est que les propriétaires immobiliers et les promoteurs hésitent à se lancer dans des opérations de construction d'immeubles de peur que les communes exercent leur droit de préemption et que ces propriétaires se voient au fond déposséder de leurs projets à la dernière minute et malgré toutes les cotelles dans la loi on ne pourra pas éviter ce risque."